Lors du panel, les participants ont souligné que la désinformation est une forme de guerre hybride, souvent orchestrée par des puissances étrangères en collaboration avec des activistes locaux. Cette stratégie vise à fragmenter le tissu social et à accroître l'influence géopolitique.
Christian GAMBOTTI, agrégé des universités, a expliqué que les conflits modernes ne reposent plus uniquement sur la force militaire. Ils intègrent désormais des stratégies hybrides combinant désinformation, cyberattaques et influence politique. En période électorale, les attaques prennent une ampleur considérable, se transformant en véritables campagnes de manipulation aux objectifs bien définis.
M. GAMBOTTI a insisté sur le fait que la Côte d'Ivoire, bien que n'étant officiellement en guerre, est confrontée à cette menace. Les réseaux sociaux et les technologies modernes ont intensifié l'impact de la propagande, rendant la frontière entre vérité et manipulation plus floue.