Des propositions pour améliorer le processus
La participation citoyenne a été très variable selon les zones : forte dans le nord (Bouaké, Korhogo), faible en zone urbaine dense (Abobo, Yopougon) et timide dans les localités intermédiaires comme Tiassalé ou Divo. L’Africanisme relève également un déséquilibre manifeste entre les grands partis politiques, mieux structurés et équipés, et les petites formations qui ont peiné à mobiliser moyens et parrains.
Face à ces constats, l’organisation civile avance six recommandations pour améliorer le processus : Améliorer le cadre législatif du parrainage citoyen, renforcer la communication en langues locales et via des supports interactifs, améliorer la formation et la motivation des collecteurs. L’Africanisme propose également de : soutenir les petits partis, développer un système de parrainage électronique sécurisé et moins contraignant, et favoriser la participation des jeunes, des femmes ainsi que des populations rurales.
À l’approche de la publication de la liste définitive des candidats et du début de la campagne électorale, L’Africanisme appelle tous les acteurs politiques et les électeurs à privilégier les voies légales et pacifiques et à rejeter toute forme de violence. L’organisation réaffirme son attachement aux recommandations issues du dialogue politique de mars 2022, centrées sur la paix, le respect des institutions et le refus de toute prise de pouvoir par des voies non démocratiques.
Enfin, la Société civile L'Africanisme annonce le déploiement de 500 observateurs pour monitorer le scrutin présidentiel du 25 octobre, réaffirmant ainsi son rôle de vigie citoyenne pour une élection crédible et apaisée.